Auteur : Malala Yousafzai
Editeur : Hachette
Pages : 320
Parution : 22 Octobre 2014
4 ème de couverture
Je n’étais pas triste. Je n’avais pas peur.
Je pensais juste : « peut importe ce à quoi je ressemble : je suis vivante ».
J’éprouvais de la reconnaissance.
J’ai jeté un coup d’oeil au Dr Fiona.
Elle avait placé une boite de mouchoirs en papier entre nous ; j’ai compris
qu’elle s’était attendue à ce que je pleure.
Peut être l’ancienne Malala aurait-elle pleuré.
Mais quand vous avez presque perdu la vie,
Un visage grotesque dans un miroir est la preuve que vous êtes toujours
Ici, sur cette terre.
Avis
Quand on parle de féminisme on ne peut évidemment pas passer à côté de Malala Yousafzai. Militante Pakistanaise luttant pour le droit des femmes Malala nous fait part de son roman dans lequel elle retrace le cours de sa vie.
Le roman se divise en deux parties, la première nous décrit le combat que mène Malala au Pakistan. On va apprendre à connaitre ses habitudes de vie, sa famille, ses amies et surtout son école. Les talibans interdisent aux filles de fréquenter l’école et c’est à partir de ce moment que tout va commencer à dégénérer. Des atrocités sont commises sur des opposants politiques et la ville croule sous la violence.
Ce livre m’a permis de prendre conscience que la vie n’est pas toujours aussi rose que celle que je vis. En France l’école est obligatoire, pour les filles et les garçons et pourtant, quand on est jeune on s’en plaint. Je suis admirative du combat qu’elle a pu mener au Pakistan et qu’elle mène encore à l’heure d’aujourd’hui. Ce témoignage est bouleversant. Quand on s’imagine que tout ce qu’elle a pu vivre, on a du mal à croire que tout cela est vrai et pourtant..
Dans la deuxième partie, on va suivre Malala après la tentative d’assassinat. On la retrouve à Birmingham en Angleterre salement abimée. Elle va miraculeusement s’en sortir après avoir reçu une balle dans la tête.
En tant que Lecteur on ne peut qu’espérer pour elle une vie meilleure.
Ce livre doit être lu c’est une évidence, à la fois pour savoir comment vivent actuellement les Pakistanais mais aussi pour soutenir cette honorable cause que défend Malala avec courage.
Si j’avais été enseignante ou si j’avais affaire à des jeunes adolescents, il est évident que ce serait un incontournable. Ne serait-ce que pour leur faire prendre conscience que oui l’école est importante et que, nous sommes bien en France.
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